27/02/2012

La mémoire magnétique de l’eau

 RESUME DE LA CONFERENCE DE JMP LE CHAPELLIER (JTE 2011)

La molécule d’eau comporte un fort dipôle électrostatique disposé selon l’axe de symétrie du plan H-O-H et un faible quadripôle magnétique disposé selon les axes-spins de ses protons H+. Ces spins nucléaires peuvent être en tête-bêche, ??, c’est le cas de l’eau-para qui est silencieuse en Résonance Magnétique Nucléaire parce que ses deux dipôles magnétiques s’annulent par sommation. Quand ces spins sont en parallèle, ??, ou ??, c’est le cas de l’eau-ortho qui a quelques vertus paramagnétiques parce que ses deux dipôles magnétiques s’ajoutent. L’eau-para n’a que son dipôle électrostatique pour s’orienter. Elle se trouve logiquement présente au voisinage des ions et des surfaces polaires des macromolécules hydratées, par pure attraction électrostatique. L’eau-ortho combine son orientation par des forces électrostatiques et magnétiques. Elle se trouve logiquement structurée au voisinage des domaines hydrophobes et apolaires, tout en ayant une structure particulièrement sensible au champ magnétique ambiant. La structure de l’eau est constituée de chaînes de molécules liées par des attractions électrostatiques O||||||H, nommées liaisons H.

Eau ortho et eau para

Ces termes font référence à deux états particuliers du dihydrogène H2.
 C’est ce qu’on appelle des isomères de spins. Ces états sont définis par la valeur du spin (propriété quantique du moment cinétique intrinsèque) +1/2 ou-1/2 (des protons des atomes d'hydrogène de cette molécule, le spin déterminant le "sens de rotation" du proton sur lui-même.
Si les deux spins nucléaires sont opposés, la molécule H2 est dite para ; sinon, elle est dite ortho. Ces définitions s'appliquent également à la molécule d'eau. Comme l’eau contient 2 atomes d’hydrogène, il se présente 2 possibilités. Soit les 2 spins sont dans la même direction auquel cas on a un spin total de 1 donc trois états possibles (-1,0,1), soit ils sont inversés auquel cas ½-1/2=0. Il y a donc trois fois plus d’eau ortho que d’eau para. Cette distinction présente un grand intérêt. En effet, on peut montrer qu’il y a trois fois plus de manière de parvenir à un état ortho qu'à un état para. Cela implique que les intensités des raies spectrales qui correspondent aux transitions de rotation et de vibration-rotation des deux variétés d'H2O, intervenant à des longueurs d'onde légèrement différentes, sont dans des proportions de 3 pour 1. D'où la possibilité de mesurer par spectroscopie le rapport des quantités des deux variétés d'H2O.

L’eau et l’hydratation cellulaire

L’eau passe dans les cellules par des aquaporines (qui fait 40 à 50 angströms de long sur 3 de diamètre) sous forme de chaine bipolaire (un filet) à raison de 2 à 3 milliards de molécules par seconde. Le coefficient de diffusion est le même dans ces fils que dans l’eau liquide alors que l’aquaporine est un milieu hydrophobe. Les aquaporines assurent le passage dans un sens et dans l’autre.






Le changement d’orientation de l’eau est assuré par 2 acides aminés, des asparagines.
Le moment dipolaire de l’eau alterne d’un côté puis de l’autre. Les moments dipolaires ne sont pas alignés. C’est grâce à cette astuce que les protons ne passent pas. Pour que le proton puisse passer il faudrait que les molécules d’eau soient alignées.

L’eau et le cerveau


Si on sait que l’eau représente 70% (en masse) de notre corps ou 99% en nombre de molécules, on sait moins que notre cerveau est composé à 92% (en masse) d’eau. Nos neurones communiquent entre eux par impulsions électriques le long des synapses mais il a été démontré par RMN fonctionnelle que le premier effet visible d’une activité neuronale lors de la création d’une pensée avant même la communication est un gonflement du neurone par absorption d’eau.

Dossier eau du CNRS


voici un dossier sur l'eau du CNRS

26/02/2012

Si petite molécule


La molécule d'eau (constituée de deux atomes d'hydrogène H et d'un atome d'oxygène O) comporte 18 nucléons (1 nucléon pour H et 16 nucléons pour O, en négligeant les isotopes.
La taille d’une molécule d’eau est approximativement de 0,3 nanomètres de diamètre. Soit 1,5 angström de rayon.
1 nanomètre = 10^-6
Soit 0,3 * 10^-6 mm ou 0,0000003 mm
C’est tellement petit qu’il y a il y en a environ mille milliards de milliards
(1 000 000 000 000 000 000 000) dans une seule goutte d'eau !!!

 donc 18 grammes d'eau contiennent six cent mille milliards de milliards de molécules.

charge électrique de l'eau


Une molécule d'eau comme toute molécule est toujours électriquement neutre. 

On ne peut pas avoir un déséquilibre entre les anions et les cations. C’est la conservation de la phase quantique qui impose une conservation de la charge électrique et une quantification. 

Dans les eaux ionisées (ionisées basiques) par exemple, on augmente tous les ions : on rajoute beaucoup de NA+ puisqu’on part avec une eau chargée en sodium et en chlore qui devient du Cl2 . On ne change pas le moment dipolaire. Une charge électrique ne peut exister que dans un milieu donné. C’est parce qu’on regarde à un endroit donné, à un moment donné en faisant abstraction du reste que l’on peut constater une charge.  La charge est un concept local et métrique. Le dipôle lui fonctionne de façon topologique.


L'eau est une molécule polaire, disposant de terminaisons positive (hydrogène) et négative (oxygène). Ses atomes d'hydrogène peuvent tendre des liaisons faibles avec d'autres molécules. Beaucoup d'autres molécules "liquides" sont polaires mais aucune autre n'est capable d'établir autant de liaisons hydrogène que l'eau. Aucun autre liquide ne peut donc former un réseau aussi souple et résistant .Ce qui fait de l'eau un incroyable solvant

L'eau, solvant (presque) universel


L’eau un Solvant incroyable

Ajoutez du sel à de l’eau et agitez. Très rapidement, l’eau redevient claire et le sel n’est plus visible : on dit que le sel s’est dissous dans l’eau. De même, le sucre se dissout très bien dans l’eau.
L’eau est en effet un très bon solvant. Elle dissout un grand nombre de corps ioniques, comme les sels par exemple dont les briques de base sont des ions, ainsi que certaines substances formées de molécules polaires.

Ce phénomène de dissolution résulte du caractère également polaire des molécules d’eau qui, du fait des charges positives et négatives dont elles sont porteuses, sont attirées par les charges de signes contraires des ions ou des molécules polaires qui leur sont proches. Elles forment alors un écran autour de ces ions ou de ces molécules polaires, les séparant de leurs congénères et favorisant ainsi leur dispersion au sein du liquide. Aux molécules polaires, elles se lient même par liaisons hydrogène.

Les conséquences
Outre de nous permettre de saler ou de sucrer avec délices nos aliments, cette propriété fait de l’eau le véhicule privilégié de substances variées...
Pour le meilleur : Ainsi nombre de substances vitales sont-elles acheminées par l’eau à travers le corps humain ou les plantes. Dans la nature, lorsqu’elle dévale les pentes, l’eau dégrade les roches et se charge en sels minéraux solubles.
Et pour le pire :  Enfin, au gré de son périple, elle lessive les sols, drainant toutes les substances toxiques solubles qu’elle rencontre, comme les nitrates issus des engrais,  devenant ainsi un véritable vecteur de pollution.
(source : CNRS)

L’eau est le seul solvant non toxique.
Les autres solvants polaires qui ont à peu près la même constante diélectrique que l’eau sont extrêmement toxiques. La constante diélectrique de l’eau est de 80. Les interactions électriques sont 80 fois plus faibles dans l’eau que dans l’air. La plupart des autres solvants sont de l’ordre de 10 on peut monter à 40-50. Quelques-uns atteignent celui de l’eau mais leur toxicité est très forte.

modes normaux de vibration

Les longueurs d'onde (1/n) des modes normaux de vibration de l'eau sont de l'ordre du micromètre (10-6 m) et contribuent donc au spectre infrarouge. 
  Les vastes étendues d'eau (lacs, océans) paraissent bleues en partie à cause du fait que l'eau absorbe la lumière rouge 100 fois plus que la lumière bleue.

Il faut 3N coordonnées pour repérer les différentes positions des atomes de cette molécule (on dit qu'elle possède 3 N degrés de liberté). On aura donc au maximum 3 N - 6 modes de vibrations normaux. En effet, sur les 3 N degrés de liberté, 3 sont utilisés pour repérer la translation du centre d'inertie de la molécule, et 3 pour repérer les rotations du système autour de celui-ci.

 Pour une molécule coudée comme H2O (N = 3) : il y aura 3 modes de vibrations normaux soit 3 fréquences de vibration possibles.
Il y a  trois (3N-6 soit 9-6 ) modes normaux de vibration pour la molécule d'eau :
  1. les vibrations d'élongation symétriques : les atomes liés s'approchent ou s'éloignent de façon symétrique ;
  2. les vibrations d'élongation antisymétriques : de même mais cette fois-ci lorsqu'une liaison est comprimée, l'autre est étirée  ;
  3. les vibrations de déformation d'angle.(mouvement symétrique)
 Les atomes d'hydrogène bougent plus vite que l'atome d'oxygène.

En accord avec les principes de la mécanique quantique, une quantité définie de chaleur est échangée avec l'environnement quand ces vibrations "sautent" d'un mode à un autre. Les vibrations moléculaire relèvent donc de l'agitation thermique. D'autres mouvement moléculaires collectivement connus comme le mouvement Brownien participent à l'agitation thermique sous forme de rotations des molécules sur leurs axes et de déplacements dans l'espace.
 A température ambiante, le temps moyen de stagnation d'une molécule d'eau dans le liquide est de l'ordre de 10-11 seconde. Les molécules d'eau changent donc de place plusieurs milliards de fois par seconde.
De toute évidence, un modèle moléculaire rigide ne peut pas rendre compte de ces mouvements. c'est pourquoi les atomes y sont montrés à leurs positions moyennes.

 Les modèles moléculaires rigides ne reflètent que partiellement la structure moléculaire réelle, qui est une structure dynamique.

l'angle de la molécule d'eau

Angle de la molécule
on associe la molécule d'eau à un tétraèdre régulier dans un repère (o,x,y,z)
l'oxygène est au centre du tétraèdre, et il est entouré de deux doublets liants (liés aux hydrogènes) et de deux doublets non liants. Et tous ces doublets se repoussent.

La molécule d’eau isolée (dite eau incohérente) a une forme coudée (en V) à un angle de 104,5° H-O-H.
Dans cette molécule d'eau, les deux liaisons covalentes O-H ont la même longueur (0,95 Å) (rappelez-vous que 1 Å = 10-10 m = 0.1 nm).
Les valeurs d'angles et de distances mesurées à partir des modèles sont des valeurs moyennes. De fait, dans l'eau comme dans toute molécule, les noyaux des atomes ne restent pas fixes. Ils oscillent autour de positions moyennes en fonction de différents modes de vibration dont la fréquence varie. Dans la molécule entière, toutes ces vibrations et leurs harmoniques se combinent en modes normaux de vibration, caractérisés par un nombre d'onde n exprimé en cm-1.

Lorsque l’eau devient cohérente, elle prend un angle de de 109.4978°.
La mécanique quantique relativiste explique cette variation d’angle par le fait que l’eau est capable de se coupler avec le vide via son niveau qui correspond à l’orbitale 5d de l’atome d’oxygène ; C’est l’angle du tétraèdre qu’on retrouve dans la glace.

25/02/2012

L’eau et les ondes vibratoires






Hendrik Lorentz, professeur d’Einstein et prix Nobel en 1902, mit en évidence la réalité des énergies vibratoires des ondes cosmiques : « tout vibre dans l’univers, la matière inerte comme la matière vivante ».
Confirmé entre autres par Max Planck en 1944 : «… La matière comme telle n’existe pas ! Toute matière n’existe qu’en vertu d’une force qui fait vibrer les particules et maintient ce minuscule système solaire qu’est l’atome… »
« Tout vibre dans l’univers… » Pourtant l’eau a une faible fréquence vibratoire et se laisse traverser par les forces phénoménales des ondes cosmiques sans réagir. L’eau a besoin d’être activée pour se parer des propriétés vitales nécessaires.
La vie s’est construite sur l’eau, avec les différentes propriétés physico-chimiques dont les propriétés diélectriques de l’eau. La polarité permet le mouvement (attraction-répulsion) entre les pôles opposés. On comprend donc aisément que la vie dépend de ces échanges, de cette communication.
Ce sont ces propriétés diélectriques qui donnent à la molécule d’eau la faculté (comme d’autres molécules) d’absorber et de ré-émettre un certain nombre de fréquences électromagnétiques. Ce sont des valeurs discrètes. C’est de l’ordre de la physique quantique. Ce sont des valeurs précises.
Tout comme le sel est un absorbeur d’humidité, l’eau est l’élément le plus capable de se charger, de se « teinter » de tout ce qui l’entoure. Ces propriétés sont valable tant sur le plan chimique (solvant universel), qu’au niveau énergétique : l’eau peut recevoir une augmentation de sa fréquence vibratoire jusqu’à 150 000 fois supérieure à la vibration qu’elle possède à l’origine dans sa situation inerte.

La pollution vient de la séparation des éléments.
Certaines eaux sont naturellement pures, saines et bienfaisantes ou régénératrice. Certaines ont des propriétés curatives exceptionnelles connues de tous temps (eaux mariales, sacrées, holistiques, thermales…). De cela nul ne peut douter.
L’eau lors de son voyage va entrer en contact avec certains terrains, certaines roches, minéraux, fossiles, oxydes, métaux, certaines radioactivité naturelle (très ténue), courants électromagnétiques, éléments naturellement filtrant qui vont l’enrichir et la traiter naturellement la chargeant, par échanges moléculaires1 mais aussi et surtout de fréquences vibratoires de ces terrains des caractéristiques particulières … Il en va de même pour les caractéristiques négatives (naturelles ou liées à l’activité humaine) : radioactivité forte, pollution, champs électromagnétiques négatifs etc. Certains contextes peuvent aller jusqu’à inverser la polarité de l’eau.

C’est pourquoi aucune eau n’a les mêmes particularités, les mêmes capacités. Si le parcours de l’eau change, ses propriétés changent aussi. Beaucoup d’eaux excellentes perdent beaucoup ou la totalité de leur efficacité dès la sortie de leur domaine de résurgence.

L’eau, ni minérale, ni organique, tout en étant leur élément majeur, est l’interface active et informative entre ces deux mondes. L’eau devient médiatrice.
L’eau est extrêmement sensible aux ondes quelles qu’elles soient. Cet effet est visible même à l’œil nu : une goutte d’eau soumise à l’influence d’ondes vibratoires sonores ou lumineuses prend des formes et structures très différentes selon la variété d’ondes qu’elle reçoit (voir travaux d’Alexander Lauterwasser par exemple). Une même onde produit toujours la même forme. La moindre variation modifie l’arrangement moléculaire des particules d’eau entre elles au sein même d’une goutte (soit environ 1700 milliards de milliards de molécules).
Les matières organiques sont constituées à plus de 90% de molécules d’eau (en nombre de molécules). Rien d’étonnant donc que les multiples ondes qui nous entourent aient une influence sur les êtres vivants. Une musique qui nous touche, n’est ni plus ni moins qu’un ensemble d’ondes qui entrent en résonance avec l’eau de notre corps. Il en va de même avec les plantes. Rien d’étonnant que les plantes réagissent au son d’une musique adéquate, au son d’une voix. Rien d’étonnant non plus que cette même plante, ce fruit, ce légume… soit capable de restituer à son tour cette fréquence, cette énergie emmagasiné.
L’eau, à l’état naturel, crée ses propres mouvements et sonorités (volutes dans une rivière, bruits d’écoulement, de cascades. Elle crée donc ses propres ondes… On comprend alors beaucoup mieux pourquoi et comment l’eau a cette capacité exceptionnelle d’auto-purification, d’auto-régénération (pour peu qu’elle ait cette liberté, contrairement à ces mouvements rectilignes imposés par nos réseau urbains et autres canaux, par exemple). Les vortex, par exemple, sont formés par la nature de façon permanente. Il a été démontré que les mouvements d’un vortex permettent à l’eau de s’énergiser de manière intense.