04/03/2012

VOTRE CORPS RÉCLAME DE L’EAU (Dr F. Batmanghelidj)


Voici un ouvrage extrèmement important, mais épuisé depuis trois ans. En attendant une nouvelle édition, voici le texte :
Dr F. Batmanghelidj

A propos de l’auteur
Le Dr F. Batmanghelidj (Batmangelij) est né en 1931 à Téhéran, Iran. En 1946, quelques mois à peine après la fin de la Seconde Guerre Mondiale, on l’envoya étudier dans une école secondaire à Edimbourg, Ecosse. Malgré une compétition sans merci de la part des appelés rentrés du front, il entra en 1951 à la St. Mary’s Hospital Médical School de l’Université de Londres, comme étudiant de seconde année. A la fin de ses études, il fut sélectionné comme l’un des médecins attachés à sa propre école médicale.
Les besoins de son pays en équipements modernes étaient à l’époque infiniment plus grands que ce qui existait. Plus tard, au cours de sa carrière médicale en Iran, il jugeait la création d’hôpitaux et de centres sportifs et médicaux plus à même de répondre aux besoins urgents du peuple. Juste avant la révolution de 1979, on le pria de participer à la mise sur pied d’un centre médical pour familles déshéritées, le plus grand complexe médical d’Iran dont l’édification était alors en voie d’achèvement.
Afin de le juger, lui et son destin de serviteur de l’humanité, le gouvernement révolutionnaire d’Iran décida de le jeter en prison et de confisquer ses biens propres et familiaux. Pour ce faire, ils levèrent toutes sortes d’accusations contre lui et préparèrent le terrain pour l’exécuter. Cependant, une fois que les gardes avaient compris son utilité comme médecin résidant parmi les prisonniers, ils remirent à plus tard les préparatifs de son exécution.
Très tard un soir, au début de son incarcération à la prison d’Evin, F. Batmanghelidj découvrit la valeur médicinale de l’eau pour les malades souffrant d’un ulcère peptique, quand, à la place des médicaments absents, il prescrivit deux verres d’eau à un patient souffrant de douleurs abdominales graves. En moins de huit minutes, la douleur disparut, et ainsi naquit une nouvelle science médicale. Pendant les 25 mois qui suivirent, il fut complètement immergé dans sa recherche clinique des vertus médicinales de l’eau. Dans sa prison d’Evin, "un laboratoire du stress idéal", il étudia le rôle de l’eau dans la réduction du stress ainsi que dans le traitement des états maladifs liés au stress. Puis sonna l’heure de son procès où il eut à répondre de quelques 32 accusations fictives le conduisant à la peine capitale. A la fin de sa défense, il remit au juge un article sur le traitement de l’ulcère peptique par l’eau. Il eut la vie sauve afin de poursuivre ses recherches.
On publia par la suite l’article qu’il avait rédigé en prison dans le Iranian Médical Council Journal en 1982. Une copie fut envoyée à Londres, traduite et expédiée au professeur de gastro-entérologie de l’Université de Yale. Le compte-rendu de sa découverte fut par la suite publié dans le Journal Of


Bibliographie 173

Clinical Gastroenterology qui l’invita dans sa colonne éditoriale en juin 1983, alors qu’aux Etats-Unis, c’est la section scientifique du New York Tîntes qui s’en fit l’écho. En juin 1982, il fut libéré de prison. Plusieurs mois plus tard, il réussit à fuir l’Iran et arriva en Amérique avec le désir de poursuivre ses recherches pour partager ensuite sa découverte médicale avec les scientifiques et les chercheurs américains.
La nature avait révélé aux yeux et au cœur du Dr Batmanghelidj les effets curatifs de l’eau courante toute simple, un phénomène jusque-là demeuré occulté. C’est pour promouvoir la recherche dans ce domaine et devenir un instrument de changement structurel dans la médecine actuelle qu’il créa en 1983 la Fondation pour la Voie simple en Médecine. En 1987, après 5 ans d’évaluation constante de la littérature scientifique de pointe en Amérique, le Dr Batmanghelidj présenta une conférence intitulée : "La douleur : un besoin de changement de modèle" devant un groupe choisi de cancérologues chercheurs venus de plusieurs pays européens et d’Amérique à un congrès en Grèce. C’est pour l’essentiel le thème du présent ouvrage qui fut présenté à ces hommes de science, et son compte rendu fut publié dans le Journal of Anticancer Research en 1987.
Le Dr Batmanghelidj fut invité en 1989 à présenter sa découverte sur les signaux de la douleur du corps aux scientifiques de la 3*™ Conférence Mondiale Interscience sur l’inflammation, les antirhumatismaux, les analgésiques et les immuno-modulateurs. Dans son allocution, "L’histamine nue
neurotransmettrice : un point de vue alternatif " — dont le résumé fut publié dans le catalogue de la conférence et distribué à des milliers de centres de recherche — les rôles primordiaux de l’histamine neurotransmettrice furent expliqués.
C’est dans un volume annuel et sous le titre Science in Medicine Simplified (La Science médicale simplifiée) qu’en 1989, 1990 et 1991, la Fondation publia les conclusions de ses recherches sur la perturbation du métabolisme de l’eau et la production de la maladie. Le Dr Batmanghelidj lança également une campagne de sensibilisation du public pour qu’il détecte les signaux envoyés par les systèmes souffrant de la déshydratation chronique dans le corps.
En 1992, on l’invita en Iran où il présenta ses idées à la télévision. Il rencontra également des praticiens et professeurs à l’Université de Téhéran et dans les hôpitaux universitaires. Aujourd’hui, le peuple iranien teste la simplicité avec laquelle l’eau guérit nombre des maladies. De fortes réactions de sa part ont imposé au corps médical l’abandon progressif des drogues lorsque l’eau par elle-même peut faire mieux. Les médecins ont dû céder sous la pression et l’impact de l’idée.
Ce livre, ainsi qu’un autre et une vidéo sur les douleurs dorsales, sont des documents éducatifs permettant une prise de conscience des effets pervers que la déshydratation chronique produit sur la santé. Dans le présent ouvrage, F. Batmanghelidj partage avec ses lecteurs les conclusions auxquelles ses vastes recherches cliniques et scientifiques ont conduit, en particulier quant au métabolisme de l’eau du corps. Il aimerait montrer combien le système des soins médicaux de ce pays peut accéder à une transformation scientifique et accoucher d’un système plus humain pour le patient, au lieu de continuer à être le prolongement de visées commerciales de l’industrie pharmaceutique et médicale.
Le Dr. Batmanghelidj est convaincu qu’une fois que le public aura réalisé ce qu’est et représente le changement de modèle en médecine, et qu’il aura compris que le fait de soigner la déshydratation par l’eau ne cache aucun but commercial, une transformation scientifiquement fondée du système de santé deviendra une réalité bienvenue.

extraits :

 Effets méconnus de la déshydratation
Traduit par Christian Lecompte et Claude Maréchal
Editions TROIS FONTAINES
Les Tattes - 74250 Fillinges / France
L’information et les recommandations concernant la consommation d’eau présentées ici se fondent sur les qualifications professionnelles, l’expérience personnelle ainsi que sur des recherches très rigoureuses exposées dans d’autres publications de l’auteur.
Que ce soit de manière directe ou indirecte, F. Batmanghelidj ne dispense pas de conseils médicaux ni ne prescrit le recours à quelque médication que ce soit, pas plus qu’une quelconque interruption d’un traitement prescrit.
Le but de l’auteur est uniquement d’offrir une information sur l’importance de l’eau pour la vie ainsi que sur les effets néfastes d’une déshydratation chronique.
Les connaissances ici exposées se fondent sur les découvertes les plus récentes en micro-anatomie et physiologie moléculaire. L’intention de l’auteur n’est pas de contrecarrer l’avis sensé d’un médecin traitant. Il est par contre hautement souhaitable qu( tout lecteur partage les présentes informations avec son médecin.
L’application des informations et recommandations décrites dans ce livre se fait aux risques personnels de l’individu.
Avertissement
Une des raisons du coût élevé et du caractère complexe de la médecine tient au fait que la recherche, comme la fabrication de produits pharmaceutiques ainsi que leur patiente évaluation, ont atteint un coût de plus en plus exorbitant. Pour (re)lancer la vente de leurs produits, les promoteurs grassement payés présentent non seulement la panoplie du lancement parfait, les professionnels se voient encore offrir des "cadeaux" alléchants pour faire la promotion des médicaments. Et les patients continuent de les consommer puisqu’ils ne sont pas guéris. Et ils ne sont pas censés l’être ! La médecine n’en est plus à une contradiction près. Ses percées technologiques ne sont possibles que grâce à une production de "gadgets". Voilà qui vient encore alimenter les coûts de la santé. Les hôpitaux universitaires et institutions de recherche dépendent lourdement des fonds venus de l’aile industrielle du système de santé publique.
Trouver les fonds nécessaires à une évaluation des vertus médicinales de l’eau - le sujet même de ce livre - ne semble ni chose facile, ni à portée de main. Et même si des fonds pouvaient être dégagés, la recherche dans ce domaine semble bien trop peu séduisante pour ces centres reconnus au plan national, leurs administrateurs ayant reçu une formation pharmaceutique traditionnelle. Toutefois, votre témoignage sur les bienfaits de l’eau utilisée comme "remède" dans des contextes médicaux très divers peut convaincre les cliniciens à l’intérieur du systèmeme de santé et les aider à changer leur approche des "rituels de traitement". La méthode courante de la mise à l’essai, doublement abandonnée au hasard et à sa cécité, ne convient qu’à l’évaluation comparative d’un produit chimique en compétition avec un autre, moins connu. Cette méthode n’est en rien appropriée à l’évaluation clinique des vertus médicinales de l’eau dans un corps humain chroniquement déshydraté, en particulier quand on a traditionnellement tenu ces "états de déshydratation changeants" pour des maladies.
Cet ouvrage est un condensé de mes découvertes au terme de 12 ans de recherches cliniques et scientifiques. Elles ont été publiées dans des articles scientifiques et présentées dans des conférences. S’il fallait refaire mes recherches dans le cadre du système de santé publique - si tant est qu’on choisisse seulement de le faire - il faudrait compter une décennie ou deux et plusieurs centaines de milliers de dollars, rien que pour confirmer que c’est la déshydratation chronique qui est la cause et la racine de nombreuses maladies que l’on rencontre dans la médecine d’aujourd’hui.
Il ne vous faut guère attendre si longtemps et vous n’avez pas besoin d’une ordonnance pour recourir à l’eau comme seul traitement à la fois capable de soigner la déshydratation et de prévenir ses graves complications. Vous pouvez faire l’économie de nombreuses dépenses et angoisses face à la menace de la maladie en accordant aux constants besoins en eau de votre corps une plus grande attention.
Robert Sanders est un profane éclairé. Il a recensé un ensemble de signes permettant d’identifier la déshydratation, et il est à même d’aider les gens à surveiller leur consommation quotidienne d’eau à toutes les étapes de leur vie. Il partage ses réflexions avec vous dans l’avant-propos.
Lisez ce livre avec l’ouverture d’esprit requise et la volonté de saisir son contenu et vous comprendrez l’importance de l’eau pour votre corps.
F. Batmanghelidj, Docteur en Médecine

Avant-propos
C’est au début de l’année 1990 que j’entendis parler pour la première fois des idées du Dr Batmanghelidj. La déshydratation chronique provoque des maladies majeures. Quelle percée ! Bien que je sois sans formation médicale, F. Batmanghelidj m’enseigna très vite comment discerner le besoin de huit verres d’eau, un verre de jus d’orange, un peu de sel, quelques protéines équilibrées et une promenade quotidienne, pour traiter les maladies chroniques et prévenir presque toute plainte médicale. Je partage l’idée de cette nécessaire ingestion d’eau avec quasiment tous ceux que je rencontre. Introduire un changement décisif dans leurs vies ne prend à peu près que trois minutes. Grâce aux conseils du Dr Batmanghelidj, j’ai pu transmettre et partager cette information et en aider plus d’un. Je me suis fait de nombreux amis qui m’accordent leur respect en prime. De sérieuses affections, reliées par les cliniciens à des causes inconnues et déclarées sans traitement disponible, ont pu être soignées par l’eau là où les malades ont été disposés à suivre les prescriptions. Depuis mon initiation à cet important problème, je me suis offert en autodidacte des connaissances fondamentales en biologie et en physiologie.
J’ai également appris à discerner les signes extérieurs de la déshydratation chez les gens. Vous commencerez donc à percevoir les chemins que d’autres, y compris des professionnels, ne remarquent pas. C’est un processus simple et pourtant ignoré par presque tout le monde.
A travers les articles publiés par F. Batmanghelidj, j’ai appris à prévoir ce qui attend les personnes qui ne se plaignent que peu ou pas du tout, mais refusent d’observer ces règles de base. Lorsqu il m arrive de partager mes expériences, je n’essaie pas de polémiquer ou de convaincre. Je consacre plutôt mon temps à ceux qui sont intéressés par un savoir nouveau et important.
En lisant ce livre, vous constaterez que le Dr Batmanghelidj a soigneusement traduit les rapports complexes de nos systèmes en un langage intelligible et non technique. C’est un grand pédagogue animé par le désir de partager ses connaissances avec tout le monde. N’hésitez pas à lui envoyer le récit de vos expériences.
Robert T. Sanders
Colonel retraité des Forces Aériennes de réserve des Etats-Unis
Introduction
Ne soignez pas la soif avec des médicaments
En décembre 1990, le Dr Sullivan, secrétaire des Services de Santé et d’Assistance Sociale, fit état d’une augmentation de 11% des coûts de la santé du pays. On estime généralement que ce coût atteindra la somme vertigineuse de 1,6 billions de dollars vers l’an 2000 aux Etats-Unis, et qu’il absorbera 28% du Produit National Brut en 2010. Aucune solution., bien évidemment., ne pointe à l’horizon.
Cette situation n’est pas condamnée à devenir aussi désespérante qu’elle en a l’air. Des observations cliniques très étendues, consacrées aux douleurs dyspepsiques, ainsi que des recherches sur l’évaluation physiologique de douleurs chroniques, montrent qu’il existe une solution scientifique simple et fondamentale au problème de la santé publique dans tous les pays progressistes. Pour qu’émerge la solution exposée ici, il suffira d’un esprit ouvert, capable de repenser la pratique de la médecine clinique. Donner fondamentalement à comprendre la cause et la racine des maux dans ce qui suit invitera, espérons-le, à une approche physiologique préventive de certains problèmes de santé particuliers à l’homme. Quand la solution évidente, simple et claire, sera portée à l’attention du public, une transformation du système de santé s’ensuivra automatiquement
En appliquant un savoir révolutionnaire récent, on ne parviendra pas seulement à prévenir certaines maladies, on pourra encore offrir des remèdes capables de vaincre certaines maladies majeures.
"En général, on ne présente pas une vérité scientifique nouvelle de manière à convaincre ses opposants. Ceux-ci disparaissent plutôt, et une génération montante se familiarise dès le départ avec la vérité. "
Max Planck
Chapitre 1
Pourquoi la médecine ne guérit pas la maladie
Dans cet ouvrage, nous examinerons le rôle de l’eau dans l’organisme et nous verrons qu’une compréhension sommaire du problème suffit pour transformer les besoins médicaux de l’humanité. Nous apprendrons comment une médecine préventive peut devenir l’approche la plus essentielle de la santé de n’importe quelle société.
Le héros de ce livre est Veau. Ne perdons jamais de vue que l’eau est la substance première et l’agent conducteur dans les métabolismes qui ont lieu dans le corps humain. Nous examinerons quelques états qui accompagnent certaines pathologies, toujours le rôle primordial de l’eau à l’esprit. Nous exposerons le problème du manque d’eau par rapport à des situations physiologiques susceptibles de dégénérer en maladies.
Dans les maladies examinées, il faudra avant tout exclure le possible dérèglement du métabolisame de l’eau avant d’envisager que ces affections puissent être causées par d’autres processus. C’est là le vrai sens d’une approche préventive. Face à l’irruption de la maladie, nous devrions d’abord exclure les causes les plus simples et ne penser ensuite qu’aux plus compliquées. La vérité toute simple est que la déshydratation peut entraîner la maladie.
Chacun sait que l’eau est "bonne" pour le corps, pourquoi alors ignorer qu’elle est essentielle à son bien-être ? Nous ne savons pas ce qu ’il arrive à l’organisme lorsqu’il manque d’eau.
Prévenir et traiter les maladies générées par la déshydratation ne peut se faire que par une consommation d’eau à un rythme régulier. Nous examinerons pourquoi, dans la majorité des cas, les affections relevées doivent être interprétées comme désordres dus à la déshydratation. Si, par une simple ingestion d’eau supplémentaire donnée et quotidienne, vous pouvez améliorer votre état, il est inutilele de vous faire du souci. Si, après avoir ajusté votre alimentation aux besoins diététiques de votre corps, j un problème de santé persistait, vous devriez faire appel à un spécialiste. Nous offrons ici le savoir nécessaire à une prévention et à une guérison des maladies de déshydratation.
A la fin de l’ouvrage, lorsque la relation entre déshydratation chronique et apparition de l’affection sera claire, nous fournirons des informations
Pourquoi la médecine ne guérit pas la maladie
sur la correction nécessaire de la consommation quotidienne d’eau. Nous les compléterons par quelques conseils diététiques pour prévenir les maladies de déshydratation, ou les guérir là où elles n’ont pas atteint un stade irréversible.
Les Bases
Lorsque les précurseurs de l’homme se sont séparés des espèces qui vivent dans l’eau, ils ont conservé leur dépendance à l’égard des propriétés vitales de l’eau. Le rôle que joue cet élément dans le corps des espèces vivantes, y compris dans celui de l’homme, n’a guère changé depuis la première création de la vie dans l’eau salée et ses adaptations ultérieures à l’eau douce.
Quand la vie sur la terre prit forme, au-delà de la proximité immédiate des ressources aquatiques (et au-delà de la vie amphibie) - quand commença l’aventure contraignante par-delà les frontières connues - un système de préservation d’eau, progressivement perfectionné par la suite, dut être créé pour que l’espèce puisse se développer. Ce processus d’adaptation à une déshydratation transitoire devint un mécanisme bien établi et désormais héréditaire dans le corps humain, une infrastructure toujours présente pour tous les systèmes actifs à l’intérieur de l’organisme.
Dans l’homme d’aujourd’hui, c’est avec la même traduction physiologique qu’à l’époque des espèces primitives que l’on retrouve exactement le même processus de rationnement des réserves d’eau. La triste perspective d’un approvisionnement futur limité relève de la responsabilité d’un système complexe. Ce processus de rationnement et de distribution d’eau demeure opératoire jusqu’à ce que le corps ait reçu des signaux clairs et nets, l’informant qu’il a obtenu la provision d’eau adéquate.
Un des processus incontournables dans ce rationnement d’eau est la "cruauté parfaite" avec laquelle certaines fonctions sont surveillées pour qu’une structure ne reçoive pas plus que la quantité prédéterminée. Ceci est vrai pour tous les organes du corps. A l’intérieur de ces systèmes complexes, la fonction cérébrale s’accorde une priorité absolue sur toutes les autres parties. Le cerveau représente l/50e du poids total du corps, mais reçoit 18 à 20% de la circulation sanguine. Quand les "contrôleurs de la ration" chargés de la régulation et de la distribution des réserves de liquide s’activent, ils émettent leurs propres signaux d’alarme pour montrer qu’une zone précise manque d’eau, tout comme le radiateur d’une voiture lâche de la vapeur quand le système de refroidissement n’arrive plus à remplir sa fonction.
S’imaginer que le thé, le café, l’alcool et les boissons industrielles sont des substituts corrects aux besoins en eau pure et naturelle de l’organisme quotidiennement stressé est une erreur élémentaire. Il est vrai que ces boissons contiennent de l’eau, mais leurs autres ingrédients sont des agents déshydratants. Ces derniers se débarrassent de l’eau dans laquelle ils sont dissous et puisent ensuite dans les réserves du corps ! Le mode de vie moderne nous rend dépendants de toutes sortes de breuvages
industriels. On n’enseigne plus aux enfants à boire de l’eau ; ils dépendent d’eaux gazeuses bicarbonatées et de jus. Il y a là une restriction qui frappe les besoins d’eau de notre organisme et que l’on s’impose à soi-même. En règle générale, il n’est guère possible de consommer des boissons industrielles pour satisfaire pleinement les besoins hydriques du corps. Parallèlement, une préférence gustative cultivée pour ces sodas réduira automatiquement l’envie spontanée de boire de l’eau quand les sodas ne sont pas à portée de main.
Parmi les praticiens du corps médical, il est courant de ne pas être conscient des nombreux rôles de l’eau dans l’organisme. Parce que la déshydratation entraîne la perte de certaines fonctions, on a interprété les divers signaux envoyés par les régulateurs de la distribution d’eau, au cours de déshydratations sérieuses et durables, comme des indicateurs de pathologies inconnues. Voilà la plus fondamentale des erreurs, responsable du fourvoiement de la médecine clinique. Elle a empêché des praticiens d’être à même de conseiller des mesures préventives ou d’offrir de simples traitements physiologiques, capables de guérir certaines maladies majeures.
Dès l’apparition de ces signaux, on devrait offrir au corps l’eau destinée à son bon fonctionnement. Mais on a enseigné aux médecins à faire taire ces signaux à l’aide de produits chimiques, sans qu’ils comprennent clairement le sens de cette erreur. Alors que les divers signaux émis par les régulateurs d’eau sont des indicateurs de soif et de sécheresse locales du corps - qu’une ingestion d’eau peut d’emblée éliminer - or\ les traite en recourant à des produits chimiques jusqu’à ce qu’une pathologie s’installe.
L’erreur qui consiste à supprimer les différents signaux de manque avec des produits chimiques se fait au détriment des cellules de l’organisme. La déshydratation chronique a également un impact dommageable et permanent sur la descendance future de la personne.
J’éprouve un réel plaisir à partager avec vous un savoir qui constitue une percée en médecine, une nouveauté qui peut profiter à toute personne susceptible de tomber malade, et en particulier aux aînés. C’est un changement de modèle dans la science humaine appliquée, appelé à simplifier la pratique médicale dans le monde entier. Le résultat immédiat de cette découverte sera un pas décisif vers le bien-être de l’humanité. Il réduira aussi les coûts associés à l’irruption de la maladie.
Changer le modèle
Qu’est-ce qu’un modèle et comment en change-t-on ? Un modèle, ou paradigme, est la conception la plus fondamentale sur laquelle un savoir nouveau se construit. Ainsi, par exemple, la conception ancienne de la terre la représentait plate. La découverte de sa rondeur est aujourd’hui le modèle ou paradigme fondamental à partir duquel on dessine toutes les cartes, construit les globes, identifie les étoiles du firmament, calcule les voyages spatiaux. L’ancien modèle de la terre était donc inexact. C’est la conception correcte d’une terre sphérique qui a permis des percées dans de nombreux domaines scientifiques. Ce changement a été fondamental pour notre progrès.
Le saut conceptuel d’un modèle à un autre et les transformations qu’il entraîne ne se font pas facilement. Adopter un modèle ou paradigme nouveau et fondamentalement significatif en matière médicale est plus difficile encore, même si son résultat est hautement souhaitable et désespérément attendu par la société.
La source des erreurs en médecine
Le corps humain est composé de 25% de matière solide (soluté) et de 75% d’eau (solvant). Les tissus cérébraux se composeraient à 85% d’eau. Parce que certains paramètres scientifiques et de très vastes connaissances chimiques étaient déjà bien établis quand débutèrent les explorations du corps et de ses fonctions, on décrétait que les conceptions développées en chimie devaient automatiquement s’appliquer à la composition des corps dissous de l’organisme humain.
On tint alors pour acquis que ces corps, leur composition et leur interaction, étaient le fondement moteur de toutes les fonctions de l’organisme. Par conséquent, lors des premières recherches sur le corps humain, l’eau contenue dans le corps passait pour n’agir qu’en tant que solvant, créateur de volume et moyen de transport. Cette vision était bien celle générée par les expérimentations en éprouvettes des laboratoires de chimie. On n’attribua aucune autre propriété fonctionnelle au solvant. Il en résulte que la compréhension fondamentale qui prévaut dans la médecine scientifique d’aujourd’hui - hantée d’un programme éducatif directement issu du passé - considère les corps dissous comme des régulateurs et l’eau uniquement comme un solvant et un moyen de transport. Le corps est ainsi réduit à n’être qu’une énorme "éprouvette" pleine de solides de nature différente et son eau qu’un "matériel de remplissage" chimiquement insignifiant.
En science, on est parti de la supposition que les corps dissous (substances qui sont dissoutes ou portées dans le sang et le sérum du corps) règlent toutes les activités organiques ; y compris l’ingestion d’eau qu’on tient pour harmonieusement réglée. On le suppose puisque l’eau, gratuite, est accessible à volonté... et le corps ne va quand même pas se priver d’une chose disponible !
Fort de cette hypothèse erronée, l’ensemble de la recherche s’est concentrée sur l’identification de toute substance particulière pouvant être incriminée comme responsable d’une maladie. Aussi, toutes les possibles et suspectes fluctuations et variations de ces éléments ont été testées sans que n’émerge une solution capable de résoudre l’énigme d’une seule maladie. Tous les traitements sont par conséquent palliatifs et aucun ne semble curatif (à l’exception des antibiotiques capables de mettre fin à des infections bactérielles). On ne guérit pas l’hypertension ; on la traite toute une vie durant. On ne guérit pas l’asthme ; les inhalateurs sont les inséparables compagnons des affligés. On ne guérit pas l’ulcère gastro-duodénal ; le malade doit en permanence garder des antiacides à portée de main. On ne guérit pas l’allergie ; la victime est à jamais dépendante de médicaments, etc.
Cette hypothèse minorant le rôle de l’eau a engendré l’habitude de considérer la "bouche sèche" comme le signe unique de la déshydratation. Lorsque la "bouche n’est plus sèche", on croit l’équilibre rétabli. Ceci est un point de vue erroné et absurde, générateur de confusion en médecine et entièrement responsable de l’insuccès que rencontre la recherche en médecine préventive, laquelle n ’a toujours pas trouvé de solutions durables à l’irruption de maladies dans l’organisme, et ceci malgré l’énormité des sommes investies.
J’ai publié un compte rendu de mes observations cliniques portant sur plus de 3000 personnes, souffrants d’un ulcère de l’estomac, que j’ai traitées uniquement par l’eau. Pour la première fois en médecine, j’ai pu constater que cette affection classique réagissait fortement à l’eau. Cliniquement, il est devenu évident que cette maladie évoque un syndrome de déshydratation. Soumis aux mêmes paramètres environnementaux et cliniques, d’autres pathologies semblèrent répondre tout aussi spontanément à l’eau. Au travers d’observations cliniques, des recherches étendues ont prouvé que le corps émet une grande variété de signaux de soif : des systèmes d’alarme intégrés se chargent de la régulation de l’eau disponible en période de déshydratation.
Conjuguée avec mes recherches livresques, ma recherche clinique a montré que si l’on veut vaincre la maladie, on doit changer le modèle qui a présidé jusqu’à ce jour à la recherche médicale. Il est devenu clair que la pratique de la médecine clinique se base sur de fausses hypothèses et des prémisses inexacts. Sinon, comment pourrait-on passer à côté d’un système d’alarme signalant la perturbation du métabolisme de l’eau, ou l’ignorer si longtemps de manière aussi flagrante ? A l’heure actuelle, la sensation de bouche sèche constitue le seul et unique signe reconnu de déshydratation du corps. Or, celui-ci est le dernier signe perceptible de déshydratation extrême. Le dommage s’opère par un manque d’eau persistant qui ne se signale pas forcément par la sensation de bouche sèche.
Chapitre 2
, Le nouveau paradigme
C’est le solvant - l’eau - qui est chargé de la régulation de toutes les fonctions organiques, y compris de l’activité des corps qui s’y trouvent dissous. Les perturbations du métabolisme de l’eau (le métabolisme du solvant) produisent une gamme de signaux qui indiquent une déficience dans les fonctions associées à la régulation des provisions d’eau (le rationnement).
A l’intérieur de ce cadre conceptuel, et puisque l’ingestion et la distribution d’eau prennent une importance capitale, si les systèmes de régulation par neurotransmetteurs (l’histamine et ses agents subordonnés) deviennent excessivement actifs, il faut en déduire qu’ils se trouvent de plus en plus engagés dans la régulation des besoins d’eau du corps. Leur action ne devrait pas être continuellement bloquée par l’usage de médicaments ; ils doivent remplir leur rôle et leurs fonctions en recevant suffisamment d’eau. J’ai soutenu ces mêmes thèses devant une assemblée de scientifiques venus du monde entier à Monte Carlo, en 1989, à l’occasion d’une conférence sur le thème de l’inflammation, les analgésiques et les modulateurs de l’immunité. Le modèle nouveau permet d’incorporer la quatrième dimension, le temps, dans la recherche scientifique. Il permettra de comprendre l’effet néfaste que produit aujourd’hui une déshydratation installée depuis longtemps. Il rendra possible de prévoir les événements qui conduiront à des pathologies futures. Il transformera l’actuelle approche et ses "traitements à coup de tirs dans le tas aveugle sur les symptômes" en une pratique médicale qui soit un art d’une précision scientifique ; il rendra les préventions possibles. Il réduira les coûts des soins tant pour les individus que pour toute société en favorisant le mieux-être.

La régulation de l’eau aux divers stades de la vie
La régulation de l’eau dans le corps compte trois stades temporels différents. Le premier, au cours de la vie intra-utérine, concerne l’embryon, puis le fœtus ; le second, la phase de croissance, jusqu’à ce que taille et corpulence définitives aient été atteintes (approximativement entre 18 et 25 ans) ; le troisième s’étend sur toute la période adulte jusqu’au décès. Au cours de l’expansion cellulaire intra-utérine, c’est la mère qui doit procurer l’eau nécessaire à la croissance des cellules de l’enfant. Toutefois, c’est le fœtus qui semble responsable du système de commande chargé de l’ingestion d’eau par la mère. Le tout premier indicateur des besoins d’eau tant du fœtus que de la mère semble être le fameux malaise du petit matin, pendant la première phase de la grossesse.
EAU ORGANIQUE ET ÂGE
40 Années de Vie
,,EAU Influence style de vie thé, café, alcool Ingestion d’eau et sensations de soif
II devrait être clair...
Il est de plus en plus évident qu’en raison de la disparition progressive de la sensation de soif, notre corps est de plus en plus soumis à une déshydratation chronique, et ce dès le début de l’âge adulte. Plus on avance en âge, plus le contenu en eau des cellules s’amenuise, au point que le rapport entre le volume de l’eau à l’intérieur des cellules et celui à l’extérieur des cellules passe de 1.1 à 0.8 (voir l’illustration 2). Il y a là un changement drastique. Puisque l’eau ingérée approvisionne la fonction cellulaire, la diminution de son apport quotidien affecte l’efficacité de l’activité cellulaire.
Il s’ensuit une déshydratation chronique, entraînant des symptômes pathologiques lorsqu’on ne comprend pas les autres signaux de déshydratation. C’est le cas aujourd’hui, dans la mesure où l’on traite ces signaux comme anormaux en leur répondant à coup de médicaments. .
Le corps humain peut être déshydraté alors même que l’eau abonde. Les humains semblent perdre leur sensation de soif et, ne reconnaissant plusieurs besoins en eau, deviennent progressivement et chroniquement déshydratés en vieillissant. L’idée que lorsque la soif commande une ingestion d’eau urgente, on peut lui substituer du thé, du café ou des boissons alcoolisées, vient ajouter à la confusion.
20 30 40 50 60 70 80 ANS
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    • Une perte progressive et constante de la sensation de soif ainsi qu’une consommation d’eau insuffisante altèrent la proportion existante entre la quantité d’eau à l’intérieur de la cellule et celle à l’extérieur de la cellule. L’eau ingérée maintient le volume d’eau en équilibre et le sel que nous mangeons maintient le volume d’eau à l’extérieur des cellules stable et en circulation. EIC : eau intracellulaire, EEC : eau extracellulaire.
Le nouveau paradigme
La sensation de bouche sèche est le tout dernier signe de déshydratation. Le corps peut souffrir d’un manque d’eau même quand la bouche est relativement humide. Pire : chez les personnes âgées, la bouche peut être manifestement sèche sans qu’elles ne prennent conscience de leur soif, sans qu ’elles la satisfassent.
Les autres propriétés de l’eau
La recherche scientifique montre que l’eau n’est pas seulement un solvant et un moyen de transport, mais qu’elle possède de nombreuses autres propriétés. Elle assume une fonction hydrolitique essentielle et fermement établie dans tous les aspects du métabolisme : l’hydrolyse et ses réactions chimiques. Au niveau de la membrane cellulaire, le courant d’eau produit par l’osmose peut générer de Y énergie hydroélectrique (gradient de voltage) qui est stockée sous forme d’ATP (Adénosine TriPhosphate) et utilisée pour des échanges d’éléments, en particulier pour la neurotransmission.
L’ATP est un réservoir et une source d’énergie au niveau cellulaire. L’énergie que l’eau génère participe à sa fabrication à partir de l’AMP (Adénosine Mono Phosphate). L’eau apporte également un modèle structurel particulier qui semble être utilisé comme adhésif pour l’architecture de la cellule.
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Publications supplémentaires
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  • Révolution of Water in Médical Treatment Procédures -Rowim (en perse). Ce livre est aujourd’hui publié en Iran par Ketab Sara Publishers sous le titre Self-Treatment With Water (Autotraitement avec l’Eau) et est devenu un best-seller dès sa sortie ; il en est à sa sixième impression en 2 ans environ.
  • Conférence de l’auteur à l’Université d’Athènes, Dépt. de Physiologie, le 9-11-1987 ; titre La Perturbation du Métabolisme de l’Eau dans la Production de la Maladie.
  • Résumé de la présentation : L’Histamine neurotransmettrice : un point de vue alternatif, 3*" Conférence Mondiale Interscience sur l’Inflammation, page 37, Book ofAbstracts, Monte-Carlo, Mars 1989.
  • Présentation devant la Société de Gastro-entérologie de Riyadh, Arabie Saoudite, 1988.
  • AIDS : Is Transglutaminase the Primary Permissive Factor for HIV Establishment and Spreads ? (pp 3-9, Spécial AIDS Issue of Science in Medicine Simplified, Août 1989)
  • AIDS-Indicator ofa Stress-Induced Metabolic Disorder (pp 10-19, Spécial AIDS Issue of Science in Medicine Simplified, Août 1989)
  • Editorial For the Record (Science in Medicine Simplified, volume 1, Avril 1990)
  • Vidéo How To Deal With Back Pain. Le rôle de l’hydratation pour le dos et les douleurs sciatiques ; une méthode prescrivant un traitement postural simple. Cette vidéo éducative a pour but de donner une information qui pourrait sauver des millions de gens des affres qu’infligent les douleurs dorsales et la sciatique, et qui pourrait leur éviter d’éventuels problèmes postopératoires (Global Health Solutions, 1991)
  • Batmanghelidj F., How to Deal with Back Pain and Rheumatoid Joint Pain (Global Health Solutions, 1991). Ce livre et la vidéo ont été complétés par des revues, en particulier par Library Journal et Patrician Production.
  • Editorial Science or Attitude ? (Science in Medicine Simplified, volume 2, pp 1-4, Juin 1991)
  • Article AIDS : The Dead-End of Virus Etiology (Science in Medicine Simplified, volume 2, pp 47-55, Juin 1991)
  • Article Is Tumor Necrosis Factor an HIV-Replication Inducer or a DNA/RNA-Cleavage Initiator ? (Science in Medicine Simplified, volume 2, pp 56-57, Juin 1991). Des chirurgiens engagés dans la recherche sur les blessures ont montré que le FNT est responsable de la fragmentation de l’ADN / ARN ainsi que de l’expulsion des fragments pour engager le processus de réparation des tissus. Les virologues présentent l’action du FNT comme induisant une "réplique du virus", une affirmation inexacte.
  • Une série de conférences publiques sur les signaux de déshydratation chronique liée à la perturbation du métabolisme de l’eau dans le corps humain.
  • Invité à présenter des articles sur The Récent Advances : Neurotransmitter Histamine pour deux revues scientifiques européennes, Inflamacion (Société de Rhumatologie Espagnole) et Drug News & Perspectives.
  • Invité à partager ma recherche sur le changement de modèle et le métabolisme de l’eau à l’Institutul Cantacuzion, Ministère de la Santé de Roumanie.
  • Interview de 27 minutes dans le cadre de l’émission Books on Press, Channel 10, Cable Access Télévision à Fairfax, Virginie. Divers aspects de la douleur furent discutés. Le programme est actuellement prévu pour une diffusion sur d’autres chaînes éducatives. . ...



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