16/03/2012

Déssalement

Conséquence de l’explosion démographique, la pénurie d'eau douce sera un des problèmes majeurs dans le monde pour les décennies à venir. L'eau de mer représentant 70% des réserves d'eau, la désalinisation apparait naturellement comme une des solutions envisagées pour palier cette pénurie à venir pour certains, déjà bien réelle pour d'autres...



Principes du dessalement de l’eau
Le dessalement consiste à séparer les sels dissous de l’eau.
Jusqu’alors, trois principes généraux sont employés pour dessaler l’eau :

• La méthode la plus basique, mais la plus grosse consommatrice d’énergie, consiste à faire évaporer l’eau salée pour séparer les sels. Le goût de l’eau est en général peu satisfaisant, à cause du passage dans la chaudière, et une re-minéralisation de l’eau est obligatoire.

• La deuxième méthode est un principe physico-chimique appelé électrolyse, consommant peu d’énergie, mais de faible capacité. Le principal inconvénient est la production de déchet d’eau de javel, polluant encombrant.
• La dernière méthode est celle de l’osmose inverse. Elle tend à se développer car elle présente un fort intérêt en terme de coût d’investissement, de consommation d’énergie et de qualité de l’eau produite.
 

 Le procédé par distillation est longtemps resté le seul utilisé pour les installations de grande capacité. Malgré une amélioration des rendements, il reste réservé à des pays riches et disposant de réserves d’énergie. 
Les recherches sur les membranes semi-perméables ont permis la mise au point d’une nouvelle technique : la séparation par osmose inverse.
Ces dernières permettent de séparer les ions en solutions des molécules d’eau. L’application de ce procédé à la réalisation de cartouches constituées de membranes semi-perméable.

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