Une promenade au marché est toujours une fête, pas
seulement pour les yeux. Tous nos sens sont excités et mis à
contribution lorsque nous examinons des produits. Autrefois, ces sens
nous disaient sans hésiter si ces aliments étaient frais et savoureux.
Mais aujourd’hui, les aliments peuvent être pollués, génétiquement modifiés ou même contaminés par la radioactivité sans que nous puissions nous en rendre compte.
L’incertitude des consommateurs est grande. Les produits les plus appétissants extérieurement sont-ils de la meilleure qualité ? Que signifie aujourd’hui "qualité des aliments" ?
Mais aujourd’hui, les aliments peuvent être pollués, génétiquement modifiés ou même contaminés par la radioactivité sans que nous puissions nous en rendre compte.
L’incertitude des consommateurs est grande. Les produits les plus appétissants extérieurement sont-ils de la meilleure qualité ? Que signifie aujourd’hui "qualité des aliments" ?
Fritz-Albert Popp :
Le terme de qualité des aliments n’est plus défini aujourd’hui. Chacun a sa propre définition. Et le plus souvent, on s’intéresse surtout à ce qui fait sonner le tiroir-caisse.À Neuss, l’institut de recherche sur les biophotons du biophysicien Fritz-Albert Popp s’est engagé sur une voie scientifique nouvelle pour déterminer la qualité d’un aliment. On mesure la lumière contenue à l’intérieur des aliments. Les biophysiciens allemands sous la conduite de Popp ont découvert et démontré en 1975 que les cellules vivantes contiennent de la lumière.
C’est Popp qui a inventé le terme de biophotons pour décrire cette mystérieuse lumière. Un amplificateur de lumière résiduelle permet de visualiser la lumière émise, par exemple, par un chou frisé. Cet appareil est capable de détecter une bougie à une distance de 20 km. Déjà récoltée, la plante a emmagasiné de la lumière et la restitue maintenant progressivement. Pour Fritz-Albert Popp, cette lumière est un signe de l’ordre interne et de la vitalité de l’aliment. Or cette vitalité sera transmise à l’acheteur qui le consommera.
Fritz Popp :
L’analyse qualité traditionnelle se contente de dire : "Ce qui pousse bien est bon ; ce qui pousse vite est bon ; ce qui contient certaines substances est bon ou mauvais."
Nous nous intéressons plutôt à cet état d’ordre, qui est vraiment fondamental. C’est un concept qui a été introduit il y a près de 50 ans par le Prix Nobel Erwin Schrödinger, qui a dit que
" la qualité d’un aliment était d’autant meilleure que cet aliment était capable de transmettre de l’ordre au consommateur. "
C’est ce qu’il faut mesurer.
Nous avons apporté des tomates : Les trois premiers récipients sont remplis avec des échantillons de purée produits à partir d’une tomate issue de l’agriculture biologique contrôlée ; les trois autres récipients contiennent des échantillons d’une tomate conventionnelle.À partir de deux variétés de tomates, l’équipe de Fritz-Albert Popp nous montre comment on mesure la vitalité interne des aliments.
Le photomètre ultrasensible amplifie et mesure les particules de lumière émises par les échantillons. Les différences d’intensité lumineuse autorisent des conclusions sur la qualité de l’aliment. Les graphiques informatiques obtenus avec les trois échantillons de tomate biologique révèlent une activité lumineuse nettement supérieure, c’est-à-dire un état général de plus grande vitalité.
Fritz-Albert Popp :
Ces mesures de lumière permettent également de savoir par quelles manipulations, quelles actions, la qualité de la tomate a été améliorée ou détériorée. Je peux savoir si c’est un problème de fraîcheur ou de mode de culture, si elle contient des produits nocifs, ou si le système n’est pas resté assez longtemps dans le champ lumineux, etc. Une fois qu’on connaît les relations par rapport au champ lumineux, on peut déterminer tout cela très précisément.Ainsi, les caractéristiques lumineuses d’une bière avec et sans bactéries révèlent des différences considérables. Les aliments qui ont été exposés à la radioactivité présentent d’autres caractéristiques lumineuses, et les produits congelés émettent une lumière plus faible et moins régulière que les produits frais. L’industrie agroalimentaire prépare actuellement de nombreuses applications futures de la méthode d’analyse développée par Fritz Popp.
En collaboration avec un grand brasseur allemand, il a ainsi élaboré une sorte de "système d’alarme anticipée" pour la quantité de bactéries présentes dans la bière. Des échantillons de bière sont soumis ici à différentes concentrations de bactéries. Plus la bière contient de bactéries, plus son intensité lumineuse va diminuer rapidement au bout d’un certain temps.
On place les échantillons dans le photomètre
Après 18 heures, la lumière dans l’échantillon pollué par les bactéries diminue fortement, ici sur la courbe rouge. La courbe verte montre que la lumière de cet autre échantillon reste à un niveau d’intensité nettement supérieur, ce qui indique que l’échantillon contient beaucoup moins de bactéries. Fritz-Albert Popp, qui a débuté sa carrière à l’université de Kaiserslautern, est longtemps passé pour un excentrique. Son approche différait et diffère trop du dogme traditionnel de la science.Fritz-Albert Popp :
Saint-Churchy a dit un jour et je trouve ça très bien, :"Qu’on donne une dynamo à un chimiste et il la dissoudra dans l’acide chlorhydrique. À la fin, il saura dans quel métal est fabriquée la dynamo, mais il ne saura pas comment elle fonctionne."C’est ainsi que ça s’est passé dans les sciences de la vie et en agroalimentaire. C’était sans doute inévitable. On s’est intéressé à des détails toujours plus fins, avec une certaine réussite, mais on en a oublié le chemin inverse et on traite souvent de trouble-fête celui qui ose rappeler qu’il faudrait aussi suivre le chemin inverse pour ne pas perdre toutes les informations. On risque vite de se faire dévorer à courir en sens inverse au milieu d’une bande de lemmings.
Aujourd’hui, de nombreuses institutions scientifiques renommées collaborent dans le monde entier avec Fritz-Albert Popp. Les chercheurs sont de plus en plus nombreux à penser avec lui que les biophotons non seulement témoignent de l’ordre interne d’une cellule, mais qu’ils déterminent fortement cette organisation interne.
Fritz-Albert Popp :
Le champ lumineux joue ici un rôle capital.
Le champ lumineux est le véritable organisme de contrôle du champ moléculaire. Les molécules sont idiotes, elles font seulement ce que leur dicte ce champ lumineux. La lumière revêt une importance fondamentale pour l’être humain. Elle lui transmet chaleur, énergie et nourriture. Nous l’utilisons pour transmettre des données, c’est pour nous un outil universel. Tout semble indiquer également que la lumière stockée au plus profond de tous les organismes vivants tient une place fondamentale dans la régulation des processus vitaux.Fritz-Albert Popp pense que les biophotons commandent l’action des hormones, des enzymes et de nombreuses autres substances présentes dans la cellule. Ce serait la clé et l’explication de nombreux mécanismes et phénomènes encore mystérieux, comme l’homéopathie ou l’acupuncture.
Fritz-Albert Popp :
On sait aujourd’hui, par exemple, que les plantes possèdent des systèmes de conduction de la lumière. Elles ont un système de méridiens, qui achemine l’énergie, l’énergie lumineuse, à différents endroits et sous différentes formes.
On peut imaginer quelque chose de similaire chez les êtres humains, non seulement avec de la lumière mais, pourquoi pas, avec des micro-ondes.
Il est donc tout à fait possible, et très vraisemblable même, qu’il existe réellement de telles voies de transport de l’énergie, que l’on ne pourrait pas influencer avec je ne sais quelle molécule, mais en jouant sur certaines conditions de bord, par exemple avec une aiguille.
De ce point de vue, tout cela est parfaitement envisageable, mais il faudrait naturellement l’examiner de plus près et, surtout, entreprendre des recherches approfondies pour en apporter la preuve.
La recherche sur les biophotons suscitée par Fritz-Albert Popp n’en est qu’à ses débuts. Peut-être changera-t-elle un jour sensiblement la vision de l’homme.
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