Grandes possibilités de la matière vivante
Les transmutations biologiques se produisent au sein de
la matière vivante. Elles peuvent donc se réaliser chez l'être humain, chez les
animaux, chez plantes et chez les microorganismes. Elles permettent à la
matière vivante ou à des écosystèmes complets de s'auto-équilibrer en matière
de minéraux et d'oligo-éléments. La matière vivante peut ainsi se "
fabriquer " les minéraux qui pourraient lui manquer en utilisant d'autres
minéraux qu'elle possède en surplus. Cette possibilité est fantastique. À la lumière
des travaux de Kervran, on ne peut plus considérer les carences minéralogiques
de la façon conventionnelle.
LES TRAVAUX DU PROFESSEUR C. LOUIS KERVRAN
En 1962, ce chercheur, hélas, dont les travaux sont
restés dans l’ombre, redoutable
dénicheur, esprit d’une grande curiosité, fin analyste,
dont les déductions laissaient
pantois plus d’un de ses pairs, publiait les premiers
résultats de ses recherches.
Il démontrait ainsi que des transmutations biologiques,
simplement dues à l’énergie
provenant d’êtres vivants (microbes, plantes, animaux),
sont dans la nature aussi
nombreuses que variées.
Ces transmutations à faible énergie intéressent beaucoup
de secteurs, en particulier celui
de l’agriculture. Elles apportent une intéressante
explication à beaucoup de questions
restées sans réponse notamment dans le domaine de la
santé.
Comment se fait-il qu’une terre laissée au repos
(jachère) reconstitue d’elle-même ses
propres réserves épuisées par des récoltes récentes ?
Pourquoi les pâquerettes sont abondantes sur les terrains
sableux, pauvres en calcium
(calcaire) alors que l’analyse découvre qu’elles sont
riches …en calcium ?
Pourquoi le sarrazin ayant une affinité très nette pour
les terrains sableux puisse contenir
autant de calcium ?
L’expérience de Prout (1822) montre que le poussin,
fraîchement éclos, referme dans son
squelette quatre à cinq fois plus de calcium que n’en
contenait l’oeuf au moment de la
ponte ?
Comment les poules élevées en région granitique, sans
calcium, pondent-elles des oeufs avec une coquille calcaire ?
Pourquoi des graines qui germent voient-elles le poids de
leur potassium diminuer
pendant que le poids de calcium augment ?
Réponse du professeur Kervran
Les micro-organismes sont capables avec les enzymes
qu’ils élaborent, d’opérer des remaniements au sein du noyau des atomes. Dans une
réaction chimique ordinaire, l’intégrité des atomes est respectée. Par contre,
quand il s’agit de transmutations biologiques, c’est la structure intime du
noyau des atomes qui varie sous l’impulsion d’énergies relativement faibles par
rapport à celles mises en œuvre dans la physique nucléaire. Ceci le plus
naturellement du monde.
Les phénomènes aberrants
La théorie de Kervran sur les transmutations biologiques
a permis d'expliquer un grand nombre de phénomènes dits aberrants. Par exemple,
on sait depuis très longtemps que la prêle est une plante qui favorise
grandement la recalcification. Les Romains l'utilisaient pour traiter les
fractures osseuses. Or la prêle ne contient pratiquement pas de calcium. Elle
est cependant très riche en silicium organique. C'est ce silicium qui est
transformé en calcium dans l'organisme, comme Kervran l'a démontré. La réaction
est la suivante : Si
(28) = C (12) + O (16).
Personne ne pouvait expliquer pourquoi la prêle est
recalcifiant. Avec la théorie de Kervran, l'explication est fournie. Ce phénomène
n'est donc plus considéré comme étant aberrant!
Kervran a également pu expliquer pourquoi la pratique de
la jachère redonne aux sols leur richesse minéralogique. Il a expliqué aussi
pourquoi on voit des pâquerettes apparaître sur des gazons dont le sol est plus
ou moins épuisé en calcium. Or les
pâquerettes sont riches en chaux (carbonate de calcium). D'où tirent-elles ce
calcium? Ces plantes transmutent donc un autre élément en calcium. Ainsi en se décomposant,
la pâquerette apportera au sol ce dont il manque pour son équilibre. (voir
aussi à ce sujet les travaux de Claude Bourguignon)
Composition atomique des éléments.
La découverte de la structure des atomes a révélé qu’ils
sont tous formés de particules élémentaires (protons, neutrons, électrons), ce
nombre tenant lieu de pièce d’identité.
1. le n° d’ordre des éléments dans la classification est
donné par le nombre de protons de leur noyau.
2. certains éléments, ayant le même nombre de neutrons,
ne sont séparés que par un proton : c’est le cas :
du bore et du carbone,
du fluor et du néon,
du phosphore et du soufre,
du sodium et du magnésium,
de l’aluminium et du silicium,
du potassium et du calcium.
Or cette différence d’un proton correspond à la
composition du noyau d’hydrogène…
Règles des transmutations biologiques
Pour comprendre les transmutations biologiques, il faut
en expliquer le fonctionnement.. Les transmutations répondent à
des règles précises, énoncées par Kervran. Ces règles
sont faciles à comprendre. On en compte cinq.
1. Les transmutations biologiques se font avec équilibre
exact des masses atomiques.
2. Elles se font aussi avec équilibre du nombre des
électrons.
3. Elles impliquent des déplacements (en plus ou en
moins) de l'hydrogène (H), de l'oxygène (O), du carbone (C) ou
du lithium (Li).
4. Elles se font à partir d'éléments naturels stables
pour aboutir à d'autres éléments naturels stables.
5. Elles se réalisent à faible énergie et impliquent la
présence d'enzymes spécifiques.
Reprenons ces règles une à une
pour fournir une explication plus nette. La première règle implique les masses
atomiques :
On sait que chaque élément a sa propre masse atomique.
L'hydrogène qui est le premier élément, a 1,0079 comme masse atomique. Le
calcium qui est le 20ième élément, a 40,078 comme masse atomique. Dans le
tableau périodique des éléments, les masses atomiques sont indiquées. Pour
qu'une transmutation biologique puisse se réaliser, il faut que les masses
atomiques s'équilibrent.
La deuxième règle porte sur le nombre des électrons. Ce
nombre correspond dans le tableau périodique des éléments à leur rang.
L'hydrogène qui est le premier élément, a donc un électron qui circule autour
de son noyau. Le deuxième élément est l'hélium (He). Il a donc deux électrons
qui circulent autour de son noyau. Le calcium est le vingtième élément.
Il a donc vingt électrons qui circulent autour de son
noyau. Pour qu'une transmutation biologique puisse se réaliser, il faut un
équilibre exact du nombre des électrons.
Exemple : Si (14) = C (6) + O (8)
La troisième règle dit qu'une réaction de transmutation
biologique doit nécessairement impliquer au moins des déplacements (en plus ou
en moins) de l'hydrogène (H), de l'oxygène (O), du carbone (C) ou du lithium
(Li).
Dans les deux exemples donnés plus haut, la transmutation
serait possible puisque au moins un de ces éléments y est impliqué.
La quatrième règle porte sur les éléments naturels
stables. Le silicium, le carbone et l'oxygène impliqués dans nos exemples ne
sont pas des isotopes instables, mais des éléments stables. Les isotopes
instables ne permettent pas de réaliser une transmutation biologique.
Exemple : Si (28) + H (1) = P (29)
Cette transmutation n'est pas
possible puisque la masse atomique du phosphore (P) est de 31 et non pas de 29.
On obtiendrait ainsi un isotope instable du phosphore, ce qui nie la quatrième
règle.
La cinquième règle suppose l'existence d'une enzyme
spécifique pour réaliser la réaction. Si cette enzyme n'est pas présente, la
transmutation ne se produira pas, même si les quatre autres conditions
précédentes sont réunies.
Les travaux
de Kervran permettent d'entrevoir d'énormes possibilités.
Il
est certes important d'apporter à l'organisme une bonne variété d'aliments pour
échapper aux carences minéralogiques. Mais l'organisme dispose d'un bon nombre d'enzymes
capables de réaliser des transmutations biologiques. Il faut savoir aussi que
l'organisme fait très probablement largement appel aux transmutations
biologiques pour aller chercher les minéraux et oligo-éléments dont il pourrait
avoir besoin.
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