09/03/2012

René QUINTON, La mer...origine de la Vie

La mer...origine de la Vie
René Quinton est un biologiste français né en 1867. Il a démontré l’analogie entre le plasma sanguin de l’humain et l’eau de mer, milieu dans lequel la vie a pris naissance sur Terre. À l’aide du plasma qu’il élabora et qui porte aujourd’hui son nom, il a sauvé des milliers d’enfants malades en France et en Égypte.


Eau de mer, eau de la vie

Pendant plusieurs années, René Quinton a observé et étudié une foule d’animaux, des plus simples aux plus évolués. Il a réalisé des études de biologie générale et comparée qui l’ont amené à formuler ses trois lois de constance. D’abord la loi de la constance thermique originelle qui explique que la Vie est apparue sur Terre à une température déterminée et que celle-ci se maintient constante malgré toutes les variations cosmiques.
Deuxièmement, sa loi de la constance aquatique stipule que les organismes les plus inférieurs comme les plus évolués ont pour origine le milieu aquatique. Ainsi, tous les vertébrés présentent, à une certaine période de leur vie embryonnaire, les cinq fentes branchiales et la corde dorsale caractéristique des poissons. Finalement, sa loi de la constance marine précise que le milieu aquatique dans lequel la vie apparut était un milieu marin. Selon cette loi, la Vie a toujours tendu à maintenir les cellules qui composent chaque organisme vivant dans un milieu ayant la composition de l’eau de mer telle qu’elle était à l’origine de la vie. Quinton illustra cette loi par l’énoncé suivant : “tout organisme vivant est un véritable aquarium marin où continuent à vivre, dans les conditions aquatiques des origines, les cellules qui le constituent.”(1)
En effet, tous les sels minéraux et oligo-éléments contenus dans l’eau de mer, telle qu’elle était aux débuts de la vie sur terre, sont présents à une concentration similaire à celle que l’on retrouve dans le plasma humain. Ainsi, d’un point de vue anatomique, la composition et la structure du milieu interne des humains présentent de grandes similitudes avec celles de l’eau de mer sélectionnée, élaborée et conditionnée de façon à obtenir ce que l’on appelle un plasma marin.
Eau de vie
La composition de l’eau de mer a beaucoup changé au fil des temps. Aux premiers balbutiements de la vie sur la terre, la concentration en sels minéraux des océans était de 9 grammes par litre. Aujourd’hui, elle est en moyenne de 33 g/litre et atteint jusqu’à 330 g/litre dans la Mer Morte. L’augmentation de la concentration de sels minéraux dans les mers et les océans s’explique par l’érosion et la formation des continents.
Suite à ses découvertes, Quinton fut convaincu que le plasma marin pouvait avoir des effets intéressants pour les humains. Mais pas n’importe quelle eau salée. Il fit la démonstration que l’eau de mer, solution colloïdale, était totalement différente de la solution artificielle courante : eau plus sel. De plus, Quinton s’aperçut qu’en asséchant l’eau de mer, le potentiel du liquide était détruit de manière irréversible. La dissolution de l’extrait sec recueilli ne pouvait la reconstituer et n’avait plus aucune action thérapeutique valable. Pour garder toutes ses vertus, l’eau de mer devait être conservée de façon très précise.
C’est alors qu’il mit au point trois formes de plasma : l’hypertonique, l’isotonique et le duplase. Le Quinton hypertonique est de l’eau de mer totale, naturelle, océanique. Sa concentration en sels minéraux et oligo-éléments est supérieure à celle de notre plasma sanguin. Le duplase est de l’hypertonique partiellement dilué tandis que l’isotonique possède la même concentration en minéraux et oligo-éléments que notre plasma sanguin. La teneur en sels minéraux y est de 9 grammes par litre. C’est un produit de synergie naturelle, parfaitement assimilable, contenant tous les oligo-éléments utilisés par l’organisme dans les mêmes proportions que le milieu interne du corps humain.
Après plusieurs années de recherche, Quinton démontra que l’eau de mer ne pouvait être prélevée n’importe où. Il s’aperçut que la composition de cette eau variait selon la distance par rapport à la côte, selon le climat et selon la végétation marine. L’eau de mer qui sert actuellement à la fabrication du plasma est donc puisée dans l’océan à 10 mètres du fond et à 30 mètres de la surface avec des précautions spéciales, en des lieux et à des moments où la pureté de l’eau est parfaite. Elle est prélevée dans des lieux uniquement connus des Laboratoires Quinton. Le transport s’effectue ensuite en véhicule isothermique en moins de 48 heures jusqu’au laboratoire de conditionnement. La mise en ampoules est faite au cours des 24 heures suivantes en condition de stérilité absolue, sans contact métallique, sans élévation de température, selon le protocole original du biologiste.
Le plasma marin conserve ainsi en tout temps son équilibre moléculaire, son caractère de milieu vivant ainsi que la totalité de ses oligo-éléments et de ses micro-nutriments cellulaires biodisponibles. On y retrouve en solution colloïdale naturelle, tous les corps simples connus dans la nature avec la même périodicité que dans la classification du tableau périodique de Mendeleiev.
Innocuité du plasma
Même si René Quinton estimait que le plasma marin pouvait être bénéfique pour régénérer les tissus et les cellules du corps humain, il devait d’abord s’assurer de l’innocuité de son produit.
Il testa son plasma sur des animaux. Il injecta du plasma marin à un premier chien à une vitesse comparable à celle de l’élimination des reins de l’animal. Le chien reçut une quantité de liquide égale au poids de son corps sans que son organisme n’en souffre. Quinton répéta la même expérience avec un second chien mais en ne respectant pas la vitesse d’élimination des reins de l’animal. Cette fois, le chien eut le ventre distendu par le liquide. Son organisme était surchargé de plasma. Une fois la transfusion terminée, le chien élimina un volume de liquide 60 fois supérieur à la normale sans que ses reins ne témoignent aucune fatigue. Finalement, il injecta du plasma marin isotonique à un troisième chien qui avait été saigné à blanc. Le chien était inconscient et allait mourir dans les minutes suivantes à moins d’une intervention urgente. L’état du chien était à ce point précaire qu’aucune intervention toxique n’aurait été tolérée de sa part. Or, le plasma injecté n’occasionna aucune agression supplémentaire. Au contraire, il provoqua une reconstitution rapide du tissu sanguin. Après l’injection, le chien fut à nouveau sur ses pattes. Quinze jours plus tard, les résultats des prises sanguines démontrèrent que le sang était normal et plus riche qu’avant l’expérience.
Régénération des cellules
Une fois l’absence de toxicité de son produit prouvé, Quinton commença ses essais cliniques avec les humains. La première personne qu’il traita fut un malade atteint au stade final de la thyphoïde. Il injecta par voie sous-cutanée du plasma isotonique au patient. Le lendemain matin, le malade se sentit beaucoup mieux et mangea avec appétit. Quelques jours plus tard, il était bel et bien sauvé. Fier de ce résultat, Quinton continua pendant quatre ans ses essais cliniques et ses recherches dont il publia les résultats dans différentes publications scientifiques et dans son livre L’eau de mer, milieu organique, édité en 1904.
Ses expériences ainsi que celles de plusieurs médecins intéressés à sa méthode démontrèrent qu’en régénérant avec du plasma isotonique le milieu intérieur appauvri d’un patient, duquel se nourrissent ses cellules, le malade reconstruisait globalement son terrain. Les cellules pouvaient à nouveau puiser dans le corps les éléments qui leur étaient nécessaires.
En 1906, le biologiste ouvrit à Paris le premier dispensaire marin Quinton. Il sauva alors d’une mort certaine des milliers de bébés atteints de gastro-entérites et de choléra infantile. D’autres dispensaires ouvrirent leurs portes par la suite à Paris, Lyon et Nancy.
À cette époque, Quinton était préoccupé par le traitement prénatal des femmes enceintes. Il injecta à certaines d’entre elles du plasma isotonique par voie sous-cutanée, ce qui réduisit non seulement de façon importante le nombre de fausses couches répétitives mais permit aux bébés de naître à terme et en excellente santé. Il traita aussi plusieurs problèmes de santé dont différentes maladies de peau et la tuberculose.
Au total, douze centres d’application de sa méthode furent créés en France, en Belgique et en Égypte. Mais, en 1914, la guerre éclata en Europe et l’œuvre de Quinton tomba temporairement dans l’oubli. Le biologiste mourut, à Paris, en 1925. Ce n’est que dans les années 1980 que des médecins français se réintéressent à son approche thérapeutique. Sa méthode est maintenant utilisée à nouveau en France mais aussi en Espagne, en Italie et en Allemagne. Elle se répand de plus en plus en Suisse, aux États-Unis et au Canada.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire