- Le préfixe hydr- d'où descendent des mots tels qu'hydravion, hydrate;
- Le préfixe hydro- qu'on retrouve par exemple dans hydrogène (du grec genos, générer : qui génère l'eau), hydrocarbure, hydrocéphale (du grec kephalon, tête : qui a de l'eau dans la tête), ou encore une hydre (en passant par le latin hydra), monstre marin en forme de serpent ;
- Le suffixe -hydre qu'on retrouve par exemple dans anhydre.
Mais comment est-on passé de aqua à eau ?
Mais, comment est-on passé de aqua à eau ?
Eh bien, l'ancien français en a d'abord fait ewe (qu'on retrouve par exemple dans la chanson de Roland au XIIème siècle) d'où vient un évier (" euwier " au XIIIème siècle) ou l'adjectif aujourd'hui disparu éveux qui signifie, en parlant d'un terrain, " humide ". Mais on trouve aussi les formes ève (ce qui prouve que si nous avons une mère commune, c'est bien l'eau !), ou aive, puis aigue, ce qui a engendré des mots comme aiguade (mot ancien et technique, qu'on trouve par exemple chez Rabelais au milieu du XVIème siècle et qui désigne l'endroit où s'approvisionnent les bateaux en eau douce), aiguail (mot poitevin, parfois orthographié égail, dérivé, ainsi qu'aiguade, du mot méridional aiga et qui désigne la rosée), aiguayer ou esgayer (dont le sens nous est resté inconnu), et peut-être égailler. On peut encore noter une aiguière (XIVème siècle), emprunté au provençal aiguiera (venant d'aiga), " vase destiné à contenir de l'eau " (Larousse). Du latin aquatio l'italien a fait guazzio, puis gouache en français.
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